Comment faire les « bons » choix ?

Notre cerveau logicomathématique, est habitué à classer, à catégoriser, à séparer les choses. « Notre intelligence fonctionne par tiroirs qui s’excluent mutuellement : c’est soit ceci OU soit cela » dit Thomas d’Ansembourg.

Ce fonctionnement binaire de notre pensée est utile et permet à notre cerveau une économie cognitive en simplifiant les données à traiter.

Mais quand il s’agit de choix ou d’options à envisager, la pensée binaire peut nous faire vivre un véritable tiraillement intérieur entre deux directions qui nous attirent mais semblent totalement opposées.

𝐴𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑐𝑒 f𝑒𝑠𝑡𝑖𝑣𝑎𝑙 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑚𝑒𝑠 𝑎𝑚𝑖𝑠 𝑒𝑡 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒𝑟 𝑑’𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑟𝑒𝑣𝑒́𝑒 𝑙𝑢𝑛𝑑𝑖 𝑜𝑢 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟 𝑚𝑒 𝑟𝑒𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑙𝑜𝑢𝑝𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑐𝑜𝑛𝑣𝑖𝑣𝑖𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́ ?

𝑃𝑎𝑟𝑡𝑖𝑟 𝑒𝑛 𝑣𝑎𝑐𝑎𝑛𝑐𝑒s 𝑒𝑡 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑜𝑢 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑚𝑜𝑛 𝑏𝑢𝑑𝑔𝑒𝑡 𝑜𝑢 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑠𝑒́𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑠𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑒𝑛𝑣𝑖𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑣𝑢 𝑒𝑡 𝑟𝑒𝑣𝑢.

𝐴𝑑𝑜𝑝𝑡𝑒𝑟 𝑢𝑛 cℎ𝑖𝑒𝑛 𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑚𝑒 𝑑𝑒́𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒𝑟 𝑎F𝑢𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒 𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑡 f𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑒𝑐𝑟𝑜𝑖𝑥 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑’𝑢𝑛 𝑎𝑚𝑖 𝑎̀ 4 𝑝𝑎𝑡𝑡𝑒𝑠.

Comment choisir quand 2 directions apparemment opposées nous appellent ? Comment faire le bon choix ?

Personnellement, ce que je vais appeler un « bon choix », c’est au final un choix qui a rejoint mes besoins les plus vivants, les plus fondamentaux. A l’inverse je vais nommer « mauvais choix » une direction dans laquelle je me suis engagée et où mes essentiels ne sont pas rejoints.

Si faire un choix entre deux voies est si difficile, c’est que chaque voie contribue à sa manière à nourrir des besoins précieux pour moi.

Choisir une voie au détriment de l’autre reviendrait donc à abandonner une partie de mes besoins essentiels.

Pour moi, il n’y a donc rien d’extérieur à moi qui soit un « bon ou un mauvais » choix dans l’absolu. Il y a juste des choix qui nourrissent plus ou moins mes besoins.

Avant de faire un choix, notamment quand j’observe que choisir me fait vivre de la tension, j’aime prendre le temps d’écouter quels sont les besoins vivants en moi.

Pour cela je me relie aux besoins que chaque choix viendrait rejoindre.

Ensuite, à partir de mes besoins précieux reconnus, ma tension initiale s’apaise et il m’est alors beaucoup facile de sortir de la pensée binaire pour m’ouvrir à de nouvelles voies. Des voies créatives que je n’avais pas envisagée au départ. Des voies qui me rassemblent sans laisser des bouts de moi sur le bord du chemin.

Chaque choix que j’ai à faire est donc une opportunité d’aller rencontrer ce qui compte vraiment pour moi en cet instant.

Et pour vous, c’est comment de faire des choix ?