GIRAFE et CHACAL métaphore de la CNV
QUE REPRÉSENTENT LE CHACAL ET LA GIRAFE ?
J’ai entendu dire, que Marshall Rosenberg, le créateur de la Communication Nonviolente avait au départ choisi le canard, comme symbole de son processus. Cela illustrait cette phrase clé de son enseignement sur le donner-recevoir : « Ne faites rien dans votre vie, si ce n’est avec la joie d’un enfant qui donne à manger aux canards ».
La symbolique du canard n’étant pas assez « parlante » quand il l’évoquait en atelier, il lui a ensuite préféré la girafe, qui est l’animal terrestre ayant le plus gros cœur. La CNV étant aussi appelée le langage du cœur.
Il y a plusieurs autres qualités de la girafe qui sont pour moi des symboles inspirants : Grace à son long cou, elle voit les événements arriver de loin et les autres animaux se regroupent en sécurité auprès d’elle. Elle a une très bonne vue et une très bonne ouïe. Ses sabots lui permettent de tenir tête à ses prédateurs comme le lion. Grâce à des glandes de sa bouche elle peut dissoudre les épines des acacias et s’en nourrir. Les girafes vivent en troupeaux sans chefs.
Le symbole du chacal serait venu plus tard. Marshall avait un nom pour son nouveau langage « la langue girafe » et cherchait comment nommer notre manière habituelle de communiquer. Au cours d’un trajet en voiture avec une participante à un de ses ateliers, elle a fait référence au « chacal » chez qui elle rentrait. Amusé par cette comparaison, le lendemain, Marshall a demandé à ses participants si lorsqu’il faisait allusion au fait de « Chacaliser » ils voyaient de quoi il s’agissait. Les participants comprirent de suite qu’il évoquait cette façon de parler jugeante, blâmante… que nous employons et connaissons tous. C’est ainsi que le chacal est devenu la métaphore de notre façon habituelle, tragique et conditionnée de communiquer.
J’entends parfois des personnes me dire qu’elles ne sont pas à l’aise avec ces métaphores du chacal et de la girafe car cela entretient un jugement bien / mal. Cela nous mettrait en exigence envers nous même d’être tout le temps girafe et nous conduirait à vouloir anéantir le chacal en nous… ou chez les autres.
C’est effectivement le risque lorsque je regarde ces métaphores avec mon regard habituel (donc en mode chacal) . Mon chacal ne connait que le bien OU le mal, le vrai OU le faux, ne fonctionne qu’en référence absolu de ce qui mérite d’être récompensé ou puni.
Une fois qu’il a découvert la CNV, mon « Chacal new-âge », voit dans le comportement chacal le « mauvais » à bannir, à éviter, à éliminer et dans la girafe la référence absolue à atteindre, ce qu’il faudrait toujours être pour être une bonne personne.
Alors il se mets à juger ces autres qui sont trop chacals et pas assez girafes et nous nous jugeons nous même d’être encore trop souvent chacal et si peu girafe.
Je vis cela (car le chacal est aussi mon conditionnement culturel) et en même temps, je suis aussi en amour de ces métaphores du chacal et de la girafe.
En effet, c’est grâce à cette métaphore du chacal si ludiquement imagée que je me vois agir. Que je prends conscience de mes zones de réactivités, de mes automatismes qui ne sont pas du tout au service de ce que je veux vivre.
Et c’est en surjouant, en caricaturant le comportement de mon chacal intérieur que j’ai appris à l’aimer. C’est en le dessinant dans tous ses/mes comportement tragiques, totalement contre-productifs pour nourrir mes besoins que mon cœur fond de tendresse pour lui et que grâce à lui j’apprends à m’aimer moi, dans mon entièreté.
Du coup j’ai beaucoup de gratitude pour ces métaphores du chacal et de la girafe qui m’aident à me voir, me comprendre et du coup à comprendre les autres humains.
- Merci mon chacal de m’aider à prendre conscience de mon conditionnement.
- Merci mon chacal de réagir si intensément quand quelque chose d’important se vit en moi.
- Merci ma girafe de m’aider à traduire ce que dit mon chacal en langage qui prends soin de la vie en nous.
- Merci ma girafe de m’inspirer de nouvelles façons d’incarner ce qui compte pour moi dans la conscience de notre interdépendance à tous.
Et pour vous, est-ce que ces métaphores girafe/chacal sont soutenantes ?
Découvrez dans notre boutique, notre Poster : La Girafe, symbole de la communication Nonviolente
Et pour nous soutenir dans nos choix et incarner concrètement nos intentions relationnelles vous pouvez consultez lire notre article sur les affiches : Vivre un conflit en mode Chacal/ en mode Girafe.
Besoin Chacal Colère Conflit Consentement Culpabilité Demande Empathie Girafe Gratitude Honte Jeux Outils CNV Jugement Écoute de soi Émotion
[…] GIRAFE et CHACAL métaphore de la CNV » APPRENTIE GIRAFE. J’ai entendu dire, que Marshall Rosenberg, le créateur de la Communication Nonviolente avait au départ choisi le canard, comme symbole de son processus. Cela illustrait cette phrase clé de son enseignement sur le donner-recevoir : « Ne faites rien dans votre vie, si ce n’est avec la joie d’un enfant qui donne à manger aux canards ». La symbolique du canard n’étant pas assez « parlante » quand il l’évoquait en atelier, il lui a ensuite préféré la girafe, qui est l’animal terrestre ayant le plus gros cœur. […]
[…] http://apprentie-girafe.com/pourquoi-le-chacal-et-la-girafe-sont-les-symboles-de-la-cnv/ […]
[…] traduit en 17 langues et vendu à plus d’un million d’exemplaires. GIRAFE et CHACAL métaphore de la CNV » APPRENTIE GIRAFE. J’ai entendu dire, que Marshall Rosenberg, le créateur de la Communication Nonviolente avait au […]
[…] GIRAFE et CHACAL métaphore de la CNV » APPRENTIE GIRAFE. J’ai entendu dire, que Marshall Rosenberg, le créateur de la Communication Nonviolente avait au départ choisi le canard, comme symbole de son processus. Cela illustrait cette phrase clé de son enseignement sur le donner-recevoir : « Ne faites rien dans votre vie, si ce n’est avec la joie d’un enfant qui donne à manger aux canards ». La symbolique du canard n’étant pas assez « parlante » quand il l’évoquait en atelier, il lui a ensuite préféré la girafe, qui est l’animal terrestre ayant le plus gros cœur. La CNV étant aussi appelée le langage du cœur. Il y a plusieurs autres qualités de la girafe qui sont pour moi des symboles inspirants : Grace à son long cou, elle voit les événements arriver de loin et les autres animaux se regroupent en sécurité auprès d’elle. […]
Merci pour cette analyse qui va plus loin que le classique girafe/chacal.
J’etais consciente de la place à laisser au chacal, et en même temps, ton image de l’observation depuis nos conditionnements chacals m’aide à gagner en discernement.
Merci pour ce très bel article sur les métaphores du chacal et de la girafe. Toute personne débutant en CNV devrait avoir cet article en tête. Car oui rien n’est à supprimer mais tout est àcregarder avec bienveillance;
[…] Il s’agit ni plus ni moins d’une pratique de la Communication Non Violente de M. B. Rosemberg et plus particulièrement, la première étape: « faire pisser son chacal »!! Si tu n’es pas érudit en la matière, celui qu’on appel « le Chacal » c’est notre façon courante de nous exprimer, de penser, de relationer avec notre conditionnement issue de notre éducation. Cela comprend les jugements, négatifs ET positifs, les interprétations, les croyances, les limites… Cette façon que nous avons d’appréhender et d’être au monde qui nous est presque spontanée une fois adulte car engrammée durablement, mais pas irrémédiablement non plus, dans notre système, depuis notre toute jeune enfance. Les circuits neuronaux étant déjà bien tracés! Pourquoi le chacal? Et bien c’est l’animal choisi par Marshall pour représenter globalement cette façon de parler et penser le monde et les autres ou soi même. Une explication approfondie de l’historique de cet animal symbole et de celui de la Girafe sur le blog Apprentie Girafe. […]
Un immense merci pour toutes tes illustrations, elles vont me permettre de parler de communication non violente avec mes élèves : mettre des images sur les mots à leur âge (7-8 ans) c’est très important pour des notions abstraites comme celle-là. Et tes dessins sont vraiment très parlants, les émotions ressortent à merveille. Bravo pour ce travail et encore merci pour ce partage.
Moi, je les aime bien tous les deux car, en réalité mon chacal c’est juste un enfant malheureux qui se met à hurler parce qu’il n’arrive pas à s’exprimer autrement. Ça n’est pas une mauvaise personne c’est une personne blessée. Est-ce qu’on peut en vouloir à une personne blessée ? Par contre si la personne blessée ne s’occupe jamais de sa blessure et est donc en permanence dans sa blessure, là, ça devient plus difficile à supporter. Mais si en reste là, c’est qu’elle n’est pas encore en état de voir ou de s’occuper de sa blessure, je sais’ je sais. Ça n’empêche, là, mon chacal peut avoir envie de mordre. Bon ! À moi de voir ce qui résonne en moi 😆😆
Mon chacal a plein de qualité : il a bcp d’énergie, il est sensible à mes besoins et mes limites, il veut me protéger. C’est très précieux. Ma girafe voit le beau derrière les « piquants » du chacal. Elle traduit.
Le côté binaire de cette métaphore est indispensable en pédagogie, la caricature et la binarité aident à prendre conscience et à saisir un concept. La nuance vient dans un deuxième temps pédagogique.
Merci pour votre éclairage sur l’origine de cette métaphore.
Pour moi, le chacal représente les émotions et les pensées que je vis et la girafe la conscience de ce qui se passe.
Merci pour cette explication vivante de ce choix de Marshall Rosenberg pour les mots chacal / girafe qui sonnent juste pour moi ! C’est vrai que ces représentations sont essentielles, elles m’ont tellement aidée à rencontrer ces concepts sinon comment rencontrer un concept ? Quelle génie de Marshall d’avoir trouvé des personnages auxquels on peut s’identifier, avoir une relation car je me rends compte que je n’ai.plus peur d’aller rencontrer mes parts d’ombre pcq c’est juste mon chacal ,je le connais et j’ai fini par le trouver mignon !!! Et il est le plus beau cadeau que mon âme girafe ait trouvé pour tendre la main à mon mental !!!! Gratitude infinie pour Marshall et apprentie girafe!💓
Cette explication m’inspire un ying-yang avec un fond pelage chacal avec une tete de girafe pour le point et l’autre côté pelage girafe avec tête de chacal
Dans mes stages j’explique que la girafe c’est l’Être humain (un des 2 postulats de base de Marshall est que l’être humain est fondamentalement bon) et que le chacal est son personnage de survie, une personnalité acquise, c’est-à-dire un comportement. C’est comme un costume derrière il s’est caché pour se mettre en sécurité….
Important : ne pas vouloir éradiquer le chacal. En effet il est construit à partir d’une partie du plein potentiel de la girafe qui a du être utilisé pour survivre et qui, par l’usage de la CNV, doit être gardé pour être mis au service de la vie. C’est de l’énergie et l’énergie n’est ni bonne ni mauvaise. C’est son usage qui peut être soit destructeur soit au service de l’amour.
Ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain ! V.