Le paradigme du BIEN 😇 et du MAL 👿
Est-ce que dans la vie vous pensez qu’il y a des gentils et des méchants ? Ceux qui sont dans le droit chemin, les honnêtes gens, qui sont dans le juste, le vrai ? et les autres, les pourris, les malveillants ? Est-ce que vous pensez que l’homme est un loup pour l’homme ? Qu’il vaut mieux être le marteau que l’enclume ? Que trop bon, trop con ?
Si une de ces phrases a fait écho avec ce qu’on vous a inculqué ou avec ce que vous pensez, ou si au contraire vous pensez que vous, vous ne jugez pas, vous êtes au-dessus de tout ça… que vous n’êtes pas comme ces gens intolérants, qui eux jugent, généralisent et catégorisent, à tout-va : vous vivez comme la plupart d’entre nous, dans le paradigme du bien et du mal.
Marshall Rosenberg a travaillé toute sa vie a essayé de comprendre ce qui entravait notre bienveillance et il a été frappé par le rôle du langage.
« Nous avons pour la plupart été élevé avec un langage qui nous pousse à étiqueter catégoriser, porter des jugements plutôt qu’à prendre conscience de nos sentiments et besoins ».
Cette vision du monde s’origine dans des conceptions de la nature humaine, ancrées dans les mentalités depuis plusieurs siècles. Elles soulignent le mal et les défaillances qui sont en nous et la nécessité d’une éducation pour contrôler notre nature humaine par essence médiocre.
Cette éducation nous engage souvent à nous demander s’il y a quelque chose de faux dans les sentiments et les besoins que nous éprouvons et nous apprenons très tôt à nous fermer à l’écoute intérieure.
Ce paradigme est à la fois un produit et un pilier des sociétés fondée sur des principes de hiérarchie ou de domination. (…) Plus les gens sont formés à adopter des jugements moralisateurs qui mettent l’accent sur les fautes et les torts, plus ils sont conditionnés à se tourner vers ce qui se passe en dehors de même, c’est-à-dire vers des autorités extérieures pour trouver la définition de ce qui est bien ou mal, bon ou mauvais.
Lorsque nous sommes reliés à nos sentiments et nos besoins, nous les êtres humains nous ne constituons plus des sujets aussi dociles et soumis.
Si enfants je n’avais pas le choix des croyances qui m’étaient transmises par mes éducateurs et ma culture, aujourd’hui adulte, je peux davantage choisir sur quelle vision du monde je veux bâtir mes relations à moi et aux autres et quelle société je souhaite soutenir.
Si je veux changer un monde qui ne me convient pas, cela passe par reprendre la responsabilité de ma propre violence et des croyances auxquelles je donne mon accord.
Alors moi, quelle vision de l’être humain je choisis de cultiver ?
Ce partage est largement inspiré de la lecture « Des mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs » de Marshall Rosenberg et de « La Communication non violente avec les enfants et en famille » d’Edith Tavernier que je vous recommande chaleureusement.
Besoin Chacal Colère Conflit Consentement Culpabilité Demande Empathie Girafe Gratitude Honte Jeux Outils CNV Jugement Écoute de soi Émotion