Voilà une des citations de Marshall Rosenberg qui m’a le plus transformée lorsque j’ai découvert la CNV.

 

Juger, critiquer, étiqueter, c’est habituellement la seule manière que l’on connaît pour parler de ce qu’il se passe en nous. Ce qui est tragique, c’est que cette manière de faire diminue considérablement nos chances que l’autre ouvre son cœur et ses oreilles vers nous et ait envie de nous rendre la vie meilleure.

 

Pourtant, quelle libération, lorsque je vais à la rencontre de ce qu’il se passe en moi. Que je découvre que je peux prendre soin de mon maelström intérieur et que j’ai le pouvoir de me rendre la vie belle en écoutant mes besoins !

 

Quelle ouverture quand je découvre que même si l’autre non plus, n’a pas appris à parler un langage qui traduit la vie en lui, je peux quand même écouter son cœur et ce qu’il vit au delà de ce qu’il dit en mettant mon attention sur ses besoins !

 

A l’heure de la rentrée scolaire, imaginez un monde où on enseignerait l’écoute de la Vie en soi et en l’autre comme une compétence fondamentale. Si on équilibrait la balance de l’apprentissage de savoirs avec davantage d’opportunités de ressentir notre intériorité et de rencontrer celle de l’autre ?

 

« La paix ça s’apprend, comme les maths ou le vélo » disait Thomas d’Ansembourg.

 

Gratitude à tous les enseignants, éducateurs, parents, grands parents, humains, qui font le choix d’apprendre à écouter la Vie en eux et qui offrent ainsi l’opportunité aux jeunes générations de grandir dans un monde où ce que l’on ressent compte.

 

En cette période de rentrée, je nous offre cette image comme un petit mémo pour rester en lien avec cette intention d’écouter davantage la Vie en chacun.

 

Je vous offre également ci-dessous une version à compléter pour tout ceux veulent se soutenir à traduire les jugements, critiques, étiquettes en langage au service de la Vie.