Il n’y aura pas de paix sans changement de regard
Depuis des millénaires des conflits ont lieu entre les individus, les communautés, les nations, chacun étant persuadé d’être du bon côté de l’histoire. Depuis des millénaires se perpétuent des batailles, laissant des vainqueurs épuisés et des vaincus revanchards. Vaincus qui, à la première occasion voudront se venger des méchants qui les ont agressés, à la hauteur de combien ils ont eux-mêmes soufferts. Et le cycle se répète, s’amplifie, inlassablement…
Alors, sommes-nous condamnées à perpétuer ce cycle ?
Je vous partage le point de vue de Marshall Rosenberg qui est pour moi une grande source d’inspiration pour imaginer une manière de changer le monde différente que de convaincre l’autre qu’il à faux, tort ou est mauvais.
« Si notre intention est de changer la façon de procéder d’une multinationale, nous n’allons pas commencer par la diaboliser parce qu’elle détruit l’environnement ou opprime la population d’un pays par ses pratiques. Nous allons plutôt prendre contact avec les membres de cette multinationale et leur montrer en quoi satisfaire leurs besoins aux dépens de ceux d’autrui n’est pas une solution. Nous allons les aider à mettre au clair leurs aspiration profondes et à identifier des manières de transformer leurs organisations afin de mieux y répondre, à un prix moins élevé, à la fois pour eux et pour les autres ».
« Il n’y a pas de paix possible si nous ne sommes pas capables d’entendre les craintes et les aspirations d’autrui, y compris celles qui poussent certains à l’affrontement ».
Lire aussi cet article : Garder son cœur ouvert